Le Pothos, une plante d'intérieur facile à vivre…
Epipremnum pinnatum 'aureum'
Carte d'identité:
Pothos est une appellation générale désignant les plantes appartenant aux genres Epipremnum et Scindapsus, très proches dans leurs caractéristiques de la Famille des Araceae.
Origine: archipel indien, Asie tropicale, Nouvelle-Guinée.
Liane au port retombant ou grimpante si on lui fournit un support.
Feuilles cordées très brillantes, d'un vert vif, biffées de larges panachures jaune moutarde, en font une plante très décorative.
Dimensions: dans votre intérieur, les tiges atteignent facilement 2 m de longueur et s'étalent sur 40 à 50 cm au maximum. (personnellement, je limite leur développement pour que la plante gagne en épaisseur).
Floraison: Rare à l'intérieur elle est peu spectaculaire, l'inflorescence se présente sous la forme d'un épi entouré d'une spathe.
Toxicité : Comme toutes les plantes de la famille des Araceae, leur sève est toxique.
Fiche de culture:
Le Pothos se plait partout et même si on l'oublie, il reprend sa croissance dès que vous penserez à l'arroser et à le nourrir régulièrement.
Exposition: Ces plantes grimpantes demandent un emplacement bien éclairé, elles ont besoin de beaucoup de lumière mais sans soleil direct. Plus la lumière est vive, plus le feuillage sera coloré. Dans la maison, les expositions Est et Ouest donnent de bons résultats. En véranda très ensoleillée, tamisez la lumière avec des stores.
Il apprécie des températures avoisinant les 25°C.
Terre: Elle doit être aérée et de composition acide, de type terre de bruyère.
L'arrosage doit être modéré toute l'année. Utilisez de l'eau non calcaire et à la température de la pièce.
Laissez sécher la motte sur 2 à 3 cm de profondeur entre deux arrosages.
Brumisez le feuillage une fois par semaine. Le feuillage doit être bien propre pour faciler la respiration de la plante et la photosynthèse.
Tous les 15 jours, essuyez les feuilles avec une éponge humide.
Pincez les jeunes pousses pour que les tiges se ramifient et n'hésitez pas à tailler les plus maigres, jusqu'à l'automne, pour rendre la plante plus touffue.
Le rempotage:
Il est à effectuer tous les 2 ans à partir du mois de février jusqu'à fin avril.
Un terreau de rempotage standard contient généralement beaucoup de tourbe. Drainez-le avec du sable de Loire. Préférez un pot en terre plutôt qu'en plastique, vous contrôlerez mieux l'humidité de la motte. Otez avec précaution une partie du vieux terreau collé entre les racines sans abimer ces dernières. Sitôt le rempotage effectué, arrosez copieusement pour éliminer les poches d'air.
Le bouturage:
Facile, il se pratique au printemps. En avril-mai, prélevez les extrémités de jeunes tiges. Coupez des boutures de 10 cm au maximum, dotées de 2 à 4 feuilles. Maintenir la température constante à 20 °C. Plantez les boutures dans un mélange composé de tourbe et de sable à parts égales. Maintenez ce mélange légèrement humide et placez la pot dans un endroit moyennement éclairé pour favoriser l'enracinement. Quand la reprise est effectuée, rempotez les boutures dans un mélange de rempotage en les groupant par trois pour obtenir des potées bien fournies.
Des recherches scientifiques auraient montré que certaines plantes comme le Chlorophytum, le Philodendron, l'Epipremnum pinnatum aureum, le Ficus, le Dracaena ou l'Anthurium éliminaient les 2/3 des composés (benzène, ammoniaque, formaldéhydes, monoxyde de carbone,…) en suspension dans l'air ambiant d'une pièce en une nuit. Ces polluants viennent des appareils de chauffage, des colles et peintures, des vernis ou des détergents que nous utilisons plus ou moins régulièrement dans nos maisons ou appartements. Les plantes avec leur feuillage fixent les polluants, les rejettent dans la terre par leurs racines alors que le feuillage diffuse de l'oxygène. Les bactéries se trouvant dans la terre du pot neutralisent les polluants.
Le 28 juin 2010, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI) proposait un point scientifique sur les connaissances actuelles concernant l'épuration de l'air intérieur par les plantes. Que sait-on du pouvoir épurateur des plantes d'intérieur ? Quelle est l'efficacité des nouveaux systèmes d'épuration dans les espaces clos ?