Une plante pour dépolluer l'air de nos intérieurs !
Chlorophytum comosum ‘Vittatum’
En association ici avec un Platycerium bifurcatum
Carte d'identité:
Présente partout, cette plante facile se reproduit avec une déconcertante facilité. Ses tiges couvertes de rejets font beaucoup pour son élégance.
De la souche charnue émergent des touffes de feuilles effilées, en rosette, vert vif dans le type, ou diversement panachées. L'intérêt vient des rejets nombreux qu'elles portent.
Hauteur: 30-40 cm
Étalement: 50 cm
Floraison anecdotique: Les minces tiges florales portent de petites fleurs insignifiantes.
Ses feuilles sont particulièrement efficaces pour débarrasser l’air des intérieurs des poussières et particules polluantes en suspension. (Lire l'encadré ci-dessous)
Les fleurs très petites passent souvent inaperçues
Fiche de culture:
Plantation: De Mars à septembre
Ces plantes supportent à peu près tout, mais apprécient une terre de jardin mêlée de terreau maintenue un peu fraîche et une exposition très lumineuse. Supporte les lumières tamisées voire la mi-ombre.
Température: de 7 à 22°C.
Rempotage: Tous les ans.
Arrosez-les modestement, leurs souches charnues assurant les réserves de toutes natures.
Les engrais sont superflus.
Entretien: Si le feuillage pâlit, elle a soif; S’ il jaunit, elle est trop arrosé.
Les rejets forment spontanément des embryons de racines et se repiquent alors sans difficulté. Un bien meilleur moyen que le rempotage pour renouveler les plantes fatiguées. Coupés et mis en terre, les rejets reprennent à coup sûr ou presque, mais assez lentement. Vous pourrez accélérer le processus en les plongeant dans l'eau ou dans des godets de terre, sans les détacher de la plante-mère, ils développeront des racines vigoureuses en trois semaines, et vous pourrez alors les sevrer pour les replanter.
On peut aussi les diviser en juin.
Des recherches scientifiques auraient montré que certaines plantes comme le Chlorophytum, le Philodendron, l'Epipremnum pinnatum aureum, le Ficus, le Dracaena ou l'Anthurium éliminaient les 2/3 des composés (benzène, ammoniaque, formaldéhydes, monoxyde de carbone,…) en suspension dans l'air ambiant d'une pièce en une nuit. Ces polluants viennent des appareils de chauffage, des colles et peintures, des vernis ou des détergents que nous utilisons plus ou moins régulièrement dans nos maisons ou appartements. Les plantes avec leur feuillage fixent les polluants, les rejettent dans la terre par leurs racines alors que le feuillage diffuse de l'oxygène. Les bactéries se trouvant dans la terre du pot neutralisent les polluants.
Le 28 juin 2010, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI) proposait un point scientifique sur les connaissances actuelles concernant l'épuration de l'air intérieur par les plantes. Que sait-on du pouvoir épurateur des plantes d'intérieur ? Quelle est l'efficacité des nouveaux systèmes d'épuration dans les espaces clos ?