Comment éliminer l'orobanche, ce curieux parasite ?
Orobanche minor
Plante annuelle parasite de diverses plantes, de la Famille des Orobanchaceae dont il existe plusieurs espèces similaires difficiles à différencier.
Tige sans rameaux, jaune rougeâtre, érigée à l'aspect écaillé et desséché.
Feuillage : Plante sans feuilles vertes (sans chlorophylle), elle a seulement des écailles jaunâtres.
Floraison : Au début de l'été apparaissent des fleurs jaune-pâle de 1 à 2 cm de long. Le lobe de la lèvre supérieure est droit dans le prolongement du tube. La lèvre supérieure présente des veines rougeâtres ou violettes.
Les anciennes fleurs séchées restent accrochées à la tige.
Toxicité : Cette plante contient du glucoside aucubine au goût âpre et particulièrement toxique pour les insectes, voire même pour les animaux à sang chaud.
Habitat : L'Orobanche minor est assez fréquente dans les champs de trèfles, les pelouses sèches ou mi-sèches, à la lisière des bois, à proximité des buissons.
Cette plante sauvage est dépourvue de chlorophylle et dépend entièrement pour sa nourriture de la plante qu'elle parasite. Elle se fixe directement sur les racines de la plante hôte dans laquelle elle puise l'eau et les éléments nutritifs dont elle a besoin.
Cette plante est souvent discrète et le parasitisme reste léger, ne mettant pas la plante hôte véritablement en danger. Toutefois, ce qui veulent vraiment l'éliminer, peuvent le faire manuellement. Pour ne pas laisser les Orobanches se multiplier, supprimez-les avant la montée en graines en prenant soin de bien arracher le bulbe et de couper la partie de la racine de la plante sur laquelle elle est accrochée.
L'Orobanche rameuse (Orobanche ramosa ou Phelipaea ramosa) aux épis lâches porteurs de nombreuses fleurs jaune-pâle et bleu-violet. Cette espèce assez rare pousse dans des champs cultivés où elle parasite le tabac, les pommes de terre, le maïs,...
L'Orobanche du lierre (Orobanche hederae) dont les pousses violacées portent des fleurs blanchâtres au début de l'été.