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Le JardinOscope, toute la flore et la faune de nos parcs et jardins
12 septembre 2013

Les Jardins du festival font sensation à Chaumont sur Loire !

Conservatoire International des Parcs et Jardins et du Paysage

Domaine de Chaumont-sur-Loire (41)

2013

22ᵉᵐᵉ
Festival International des jardins

"Jardins des sensations"

Fondé en 1992, le Festival International des Jardins est devenu, en 20 ans, un rendez-vous incontournable des créateurs de paysages et de jardins. 

Les concepteurs et paysagistes des 26 jardins qui ont été sélectionnés cette année par un jury présidé par le journaliste littéraire Bernard Pivot parmi plus de 300 projets, ont été invités à évoquer et à magnifier les innombrables et subtiles "sensations" dont regorgent les jardins.

Le-Chateau-de-Chaumont-sur-Loire
Ces créateurs venus de tous les horizons, de Chine, de Russie, du Japon, d’Algérie et bien sûr de France et d’Europe, ont cette année encore, fait preuve d'inventivité, de créativité, d'imagination, de poésie, de réalisme voire d'extravagance, pour "faire sensation". Ils nous ont concocté 26 nouveaux jardins, pas toujours conformes, il est vrai, aux canons conventionnels
de l'esthétique, mais faisant échos aux sentiments, aux émotions, aux souvenirs que les jardins peuvent réveiller en chacun de nous en usant de tous les raffinements et de toutes les possibilités techniques, jouant avec les couleurs, les senteurs, les saveurs, les sons, les silences,...

Pour vous aider à profiter au mieux des "sensations" succitées par ces jardins éphémères,
j'ai retranscrit les explications fournies  sur le panonceau à l'entrée de chaque jardin.

Vous pouvez bien sur faire un clic sur les photos pour les agrandir

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1. Gram[in]ophone

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Repère du festival :  Un champ de graminées nous environne.

La lente oscillation des graminées vous invite à plonger dans un parcours végétal en mouvement. En suivant ce chemin aux élévations variables, se révèle une étendue végétale, aux couleurs et à la luminosité changeantes. Tour à tour, la balade champêtre suggère la légèreté printanière, la générosité estivale, tout comme la douceur automnale.
Une structure respirante, émergeant du sol, dont la voûte semble érodée, sculptée, par les mouvements du vent, offre un espace qui vous éveille à de nouvelles sensations. De l’humidité de la terre à la douce obscurité, l’odorat, l’épiderme, l’ouïe sont sollicités d’étrange manière.
Au centre de la voûte s’offre à vous un concert inoui. Sonorités animales ? végétales ? aquatiques ? minérales ? Un ensemble de récepteurs disséminés dans le jardin récolte les sonorités des graminées et éveille le promeneur à leur douce mélodie.
Un champ de graminées nous environne. Sorti de cet antre musical, vibrant encore de l’exploration phonique de ce champ de graminées, votre relation à l’espace, au réel, sera augmentée. Cette expérience inspire une contemplation plus riche et plus fine encore du paysage. Votre imaginaire en sera fertilisé.

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2. Le sentiment bleu

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Repère du festival :  La couleur bleue provoque une succession de sensations et de perceptions allant de la profondeur silencieuse de la couleur, à la peur et à l’anxiété.
Comme dans le film “Blue” de Derek Jarman, une voix “off” raconte la vie de l’auteur dans une succession de sentiments et d’humeurs cherchant à plonger le visiteur dans une perception sensorielle de la couleur des plantes.
Les concepteurs de ce jardin ont voulu exprimer les sentiments de couleurs présentés par l’artiste et cinéaste Derek Jarman fortement engagé dans la lutte contre le sida.
Ce jardin est très étroitement lié à ce film “bleu”, testament de l’artiste disparu en 1994.

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3. Renaissance

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Repère du festival :  Ici le temps s’impose comme la composante essentielle du jardin évoluant immuablement au fil des saisons. Ce jardin nous raconte l’histoire éternelle de la vie, des cycles naturels et du recommencement infini du renouveau du végétal. Que ce soit sur une terre dévastée, asséchée, abandonnée, l’idée de la “renaissance” fait son chemin et la vie végétale reprend ses droits.
Ainsi, influencée par l’artiste russe Kasimir Malevitch, la construction de ce jardin nous permet d’y découvrir en son centre un carré noir, symbolisant le “début de tout ”. De ce carré émergera un nouveau jardin fleuri, odorant, riche de promesses de vie que le visiteur découvrira en son temps.

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4. Saute qui peut !

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Repère du festival :  Au cœur de ce jardin, laissez-vous surprendre pour mieux plonger. Des plantes spontanées, communes, mais méconnues, vous offrent une palette d’émotions et de sensations à découvrir. Végétation luxuriante, odeurs abondantes, tentations déroutantes pour les papilles, feuilles caressantes, mais aussi collantes et même piquantes. Dans ce jardin exubérant, chaleureux mais malicieux, soyez vigilants ! Au gré de la promenade, des signes ambigus se dévoilent : un pédiluve et des casiers vous invitent à vous déchausser, une douche dissimulée fait résonner son goutte à goutte, une chaise haute et des vêtements apparaissent soudainement, délaissés, et gare au crocodile tapi dans les taillis... La piscine du jardin, avec ses bambous et son parasol, son palmier et son cocktail, incite au défi : bien courageux celui qui pourrait plonger dans sa mer d’orties, malgré la beauté des iris et la senteur fraîche de la menthe aquatique. Qui s’y frotte s’y pique ! L’union de ces multiples végétaux, à la fois piquants, frais et parfumés, provoque la sensation vivace d’un frisson prolongé. La promesse d’une baignade s’estompe alors, mais l’immersion reste immense parmi cette flore curieuse, vous faisant frissonner de plaisir ou agaçant vos sens.

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4 bis. Les sniffettes, casques à sniffs

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Repère du festival :  Ce jardin veut rendre hommage à l’odorat, souvent délaissé dans la hiérarchie des sens depuis Platon.Un univers olfactif se déploie suivant le tracé cosmique de la Petite Ourse qui, malgré sa taille menue et la faiblesse de sa lumière, n’en abrite pas moins l’étoile polaire !
C’est ainsi que, suivant cette ligne poétique, 7 casques à sniffs délivreront leurs arômes, odeurs sauvages, inquiétantes ou sensuelles.
Le promeneur pourra au gré de son désir, glisser sa tête dans ces sniffettes et se laisser imprégner de ces muses invétérées qui prennent parfois l’habit d’un parfum. Parfum insidieux comme une étrange présence du passé aiguillonnant notre présent.
L’intérieur des sniffettes sera tapissé de petits points lumineux figurant un ciel constellé “d’étoilettes”. Ainsi, de sniffette en sniffette, le promeneur pourra- t-il au gré de sa fantaisie, arpenter ce cosmos sur un tapis végétal et en partie minéral aussi noir que l’inverse de la lumière, devenu métaphore d’un fond d’univers.
Les casques, outils de notre autonomie, permettront ce passage d’univers en univers olfactifs, comme ceux des cosmonautes, scaphandriers, motards, ou même des sèche-cheveux... cela sans danger !

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5. Un paysage à goûter

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Repère du festival :  Peut-on offrir un repas sans donner à goûter ? C’est le défi de ce jardin, qui entend évoquer le goût par tous les autres sens que le repas éveille : le repas est en effet un rituel social, qui non seulement stimule les sens, mais aussi fait sens, par le partage et la convivialité, et par tout ce qu’il nous dit de son origine.
Mais nos repas d’aujourd’hui nous parlent-ils de bon sens ou de contresens ? Quels goûts nous offrent nos assiettes et nos tables, de quels paysages nous parlent- elles ? Des fruits et légumes standardisés, calibrés, sans saveur et sans vitamines, cultivés hors sol ou sur des sols inertes, gorgés d’engrais et de pesticides, cueillis avant maturité et voyageant sur des centaines de kilomètres en camion ou en avion ? Ou bien nous parlent-elles des produits du terroir et du jardin potager, des semences anciennes et variées que la nature et des générations de paysans nous ont légués, de l’art des cultures associées, du recours aux auxiliaires naturels, des paysages équilibrés façonnés par ces pratiques ?
La relation entre un beau territoire, un produit savoureux et un développement durable est de plus en plus reconnue (AOC, AMAP, Slowfood, Locavores et même de nombreux paysages culturels Unesco). Le jardin “Un Paysage à goûter” traduit cette relation entre le sens, le sol, le produit et les hommes. Ce jardin est un micro-paysage. Ici le terroir, le sol et le sous-sol montrent l’équilibre fragile qu’il doit y avoir pour une agriculture raisonnée.
Ce paysage, tel un tableau, nous montre une succession de collines, cultivées et couronnées de boisements. La superposition des couches de bottes de paille, suivant la technique culturale du “Straw Bale Gardening” rappelle celle des strates sédimentaires et leur tranche nette donne à lire le substrat comme une coupe géologique surmontée d’un sol qui évolue à mesure que la paille se décompose par le haut. Ainsi, comme un sol, la paille porte et nourrit des plantes nourricières, dont le blé qui produit aussi, à son tour, de la paille.
Le parcours du jardin nous fait déambuler entre ces structures, au rythme du repas et des saisons – Entrée, Plat, Dessert, Pain et vin, et Couloir des récoltes –, pour un voyage au cœur d’un paysage à goûter.

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6. Courir pour voir la couleur du vent

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Repère du festival :  Tous les éléments de ce jardin concourent à plonger le visiteur dans une expérience perceptive et émotionnelle le ramenant aux sensations de l’enfance.
Le chemin traverse de petits paysages féériques dans lesquels des éléments artificiels provoquent la surprise, une rafale de vent traverse l’espace, passe par-dessus les têtes des visiteurs, soulève et apporte des parfums. Elle emporte loin et transforme les sons, caresse la peau. Ici, le vent a une présence physique, c’est le protagoniste de l’histoire qui accompagne le visiteur tout au long du conte que constitue le jardin. Le vent fait bouger les feuilles et s’envoler les graines ailées de la forêt. Il agite les pissenlits géants dans le pré et le pollen “multi-sensoriel”. Le vent transforme les nuages de plantes légères et plumeuses et crée des vagues de sable jusqu’à les faire résonner sous les pieds du visiteur qui passe, bref un univers étrange et fascinant, où les sens sont en éveil permanent.

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7. Voir les sons, entendre les couleurs

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Repère du festival :  Vous ne verrez que lui. L’objet trône, souverain et délicat au centre d’un parcours saturé, exaltant. L’attraction est renforcée par le contraste d’un environnement affolant, électrisant, ludique et d’un cœur paisible, tout près, au bout du chemin. Vous ferez l’expérience d’un espace de frénésie sensorielle où la nature luxuriante se déploie et vous enveloppe sous la forme de pétales de fleur vous accompagnant vers un espace isolé, le cœur du sujet.

Engagez la traversée ! C’est alors que la vue est altérée par un brouillard vaporeux, épais et grandissant, vous déséquilibrant. Ces impressions de vertiges sont accentuées par la nature changeante du sol, multipliant ainsi les sonorités.
Le bruit, voilà la clé. Parler, chanter, marcher ! Des couleurs chatoyantes apparaissent, surgissent de la brume au fil de la traversée, et semblent envelopper l’objet central. De nouveaux repères se dessinent. C’est intrigué par le cocon que vous deviendrez acteur dans un parcours coloré et animé. Au bout de la promenade, à la porte de cet espace clos, douillet et réconfortant, vous prendrez conscience du tumulte de la traversée. L’ambiance feutrée vous fera réaliser le désir d’une méditation silencieuse, surtout si vous vous retournez. Le mouvement de la végétation semblant se précipiter sur le cocon, vous ne pourrez que vous attarder dans ce lieu de concentration.

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8. Le parfum du chaos magnifique

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Repère du festival :  Ce jardin propose deux approches sensorielles pour le découvrir. Tout d’abord, le visiteur contemple ce tableau mauve ponctué régulièrement de tiges de bois blanchies. Dans cette palette végétale formée d’une multitude de pieds de lavande, le visiteur découvre deux sentiers fins et sinueux qui semblent l’attirer au fond du jardin. L’arôme de ce tapis aux feuillages argentés saupoudrés de fleurs de lavande exalte un parfum envoûtant qui subtilement le décide à entrer. Puis, le visiteur se lance dans la traversée de ce chaos magnifique, désorienté par le contraste entre la douceur velouté du champ de lavande et la rectitude des tiges blanches. A leurs pieds, il découvre des roses blanches et légères. Les sens sont en éveil. L’envie de toucher et de sentir stimule la déambulation du visiteur qui découvre, au fond du jardin, un espace secret, caché dans lequel, l’espace d’un instant, il décide alors de s’arrêter.

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9. En apesanteur

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Repère du festival :  Un sas en métal patiné de rouille isole le jardin de la frénésie extérieure. De petites ouvertures à hauteur d’œil éveillent la curiosité du promeneur. Une fois l’antichambre franchie, une longue terrasse de bois brut invite à la flânerie. Le visiteur se love dans un des fauteuils ornés de pictogrammes illustrant les cinq sens. Autour, les massifs éclatent de couleurs et d’odeurs.
Les plantes dansent sur le bassin-miroir, parmi les boules à facettes et les bulles de savon.
Les sens sont attirés dans une sarabande euphorique, flottant sur l’eau au milieu des reflets irisés et des éclats miroitants, grimpant à l’assaut des planches sur lesquelles les végétaux déchaînés stimulent la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût. Le visiteur peut alors repartir, délassé et rassasié de sensations vibrantes.

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10. Le jardin de l'ivresse

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Repère du festival :  Ivresse.... Excitation euphorique provoquée par un sentiment, une émotion, une passion.

Cette exaltation - peu importe le biais par lequel elle est provoquée - est un état dans lequel toutes nos perceptions se troublent et nos sens se mêlent. Cette ivresse, au cours de laquelle les limites de l’ouïe, de la vue, de l’odorat, du goût et du toucher se brouillent et se confondent, nous mène à une explosion des sens.

Un sentier, unique, en verre, nous entraîne à travers une vague de graminées, de laquelle émergent des formes architecturées de fleurs aux couleurs changeantes dans le temps, différentes hauteurs, différentes couleurs, différentes formes. Les lignes se tordent, montent et descendent pour se retourner sur une porte, bancale. L’ivresse monte, le vertige s’installe.
La porte, silhouette fantastique, inquiétante, passage entre deux mondes, fait monter l’envie de la franchir et de voir ce qu’il y a après.
On entre alors dans un univers de sous-bois, sombre, sauvage, dans lequel se détachent des troncs blancs qui dispersent le regard.
Des odeurs mentholées, alcoolisées, se mélangent dans l’air.
Un étrange piano, dont les touches commandent des sons étonnants, deux chaises immenses, posées dans un nuage végétal de douceur, attire le regard. Le jardin de l’ivresse vous plonge dans un autre monde, fait de formes, de couleurs, de parfums et de sons qui se répondent, sons rugueux, odeurs lumineuses et paysages mélodieux : vertige délicieux de la synesthésie.

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11. Outside-in

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Repère du festival :
 
Outside-in est un jardin qui devient forêt, par le biais d’une illusion sensorielle.
Espace contemplatif, jardin dans un jardin, “outside- in” est un petit univers où paysage et architecture se confondent. Il nous propose de réfléchir sur la dualité entre ce que nous savons et ce que nous voyons. Méditation sur l’espace, la lumière et la possibilité de l’infini, cette mise en scène ludique pourrait rappeler un épisode d’ “Alice au pays des Merveilles”, où Alice se penche à la serrure d’une porte minuscule, entrevoit un beau jardin et se rend compte qu’elle n’est pas en mesure d’y entrer...

Cette expérience paradoxale - la perception d’un espace, d’un contenu plus important que le contenant - où l’on projette son regard dans un monde intérieur, qui n’est autre qu’un univers extérieur, peut être à la fois irritante et captivante.
Bien que le visiteur reste spectateur, maintenu à distance sans jamais interrompre le tableau où la forêt reste infinie et immuable dans cet espace impénétrable, “outside-in” amènera chacun à découvrir “son” jardin imaginaire.

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12. Derrière l'armoire

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Repère du festival :  Vous êtes-vous déjà penché sur ce qui pousse à vos pieds ? Cet univers si petit qu’il tombe souvent dans l’oubli ? Et si l’insignifiant devenait géant, voire inquiétant ?
Traversez donc cette vieille armoire et enfoncez- vous dans un jardin sans mesure.
Ici, les illusions brouillent vos repères : le chemin s’élargit, s’enfonce et la magie végétale opère pour vous rendre PETIT, Petit, petit. A mesure que vous avancez, la végétation est plus haute, plus dense. Les feuillages se répondent et certaine plantes à l’entrée minuscules, semblent même avoir étrangement poussé. Le regard est chahuté par ces correspondances et les choses qui nous entourent deviennent, dans leur démesure, presque surnaturelles.

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13. Comme un bruissement d'ailes

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Repère du festival :
 
Au cœur de l’expérience synesthésique, le visiteur est confronté à la notion du temps, relié au passé avec son âme d’enfant, tourné vers l’avenir, la tête dans les nuages, sans cesse balloté d’un espace temps à un autre au gré des sensations qui l’interpellent. “Comme un bruissement d’ailes ...” est le jardin de cette expérience légère de voyage à la fois dans le temps et dans l’espace inspiré par un éventail de sensations et rythmé à la façon d’une respiration : Dès l’entrée, le visiteur s’engage mystérieusement le long d’une paroi circulaire, vaste écran blanc translucide, véritable membrane plasmique animée d’un jeu d’ombres projetées depuis le cœur du jardin. Guidé par le tracé des allées concentriques, il découvre les trésors de senteurs, de contrastes disposés comme les motifs de deux mandalas entrecroisés. Le jeu du mouvement circulaire lui offre une multitude de points de vue, une relation à la lumière mouvante ... Au cœur des mandalas, une balançoire met en scène l’humain dans la singularité de son être.
Le jeu de ces deux balanciers installe de façon poétique et ludique le bruissement d’ailes des papillons que nous sommes.
Dans le mouvement d’une balançoire, en contact avec son enfance, le visiteur oscille d’un espace d’ombre (survol d’une végétation dense de couleurs fortes) à la lumière (voile blanc animé d’une brume colorée et parfumée – instant de fraîcheur fugitif ...) ; expérimente l’accélération et l’instant suspendu, le “still point” à la façon du surfer posé dans le mouvement de la vague de l’océan, de ses pieds il peut se frotter aux graminées qu’il survole ...
Coupé du sol, le voici transformé en observateur ébloui des jardins ...
Pour les plus audacieux, une torsion des suspentes de la balançoire et c’est le tournoiement de la vie, le jardin devient kaléidoscope ...

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14. La jetée

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Repère du festival :  Longtemps liés à notre enveloppe corporelle, nos sens aujourd’hui exacerbés s’externalisent, voire s’internationalisent. D’animal local nous devenons animal global. Constamment assaillis de stimuli, nos différents sens croulent sous les informations. Qu’elles viennent du lieu où nous nous trouvons comme de l’autre bout du monde, nous les recevons avec la même intensité.
L’ère du numérique, la multiplicité des médias, des interfaces, nous donnent à voir le monde au travers de prismes choisis, ou chaque vision mise bout à bout nous illusionne, perturbe nos sens jusqu’au point de croire que de l’infime naît l’ensemble.
Capable de penser que du monde il en maîtrise le sujet, l’homme s’égare car l’image recréée n’est que le reflet d’une vision fragmentée de la réalité.
Le jardin met en scène le visiteur au travers d’une métaphore paysagée où les miroirs distillent la diversité des points de vue(s), telles des bribes de données éparses perturbant la vision de ce dernier. Il lui faudra atteindre le bout de la jetée située au cœur du jardin pour qu’enfin ses sens se rassemblent, réconciliés en un point/lieu unique. “La jetée” donne naissance à un horizon apaisé dans lequel la dispersion des sens n’est plus qu’un lointain souvenir, car seuls sur la jetée nous ne faisons plus qu’un avec la nature. Nous avons tous en nous un paysage intérieur capable de produire cette sensation si particulière.

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15. Des meules impressionnantes

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Repère du festival :  Certains peintres ont su voir en chaque meule des qualités pouvant faire participer notre regard à des intentions fugitives de même qu’à lui faire remarquer des phénomènes de vibration lumineuse.
L’intérêt que Claude Monet leur portait nous a ouvert grand les yeux en révélant toute la beauté de ce matériau.
Mais il ne suffit pas de porter cet unique regard pour saisir toute la force de l’objet.
Car il existe également quelque chose de très surprenant quant à la forme des meules devenues colossales suite à l’accumulation d’innombrables brins de pailles si fins.
Dresser une meule de foin a quelques rapports avec la construction d’un bâtiment : on doit obtenir sa stabilité dans les forces de sa gravité et sa forme résulte de sa fonction.
De même chaque culture possède sa technique propre dans l’édification de l’ouvrage ce qui fait émerger la possibilité d’une certaine architecture de la meule : hautes et coniques en Pologne, paysages abondants de meules en Roumanie, étendages sur barres horizontales en Slovaquie...
C’est au travers des différents regards et usages portés sur elle que chaque meule incarne une certaine effervescence des sens et un nouveau regard porté sur le végétal.

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16. Qui s'y frotte, s'y pique !

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Repère du festival :
 
Qui s’y frotte, s’y pique !
Le jardin est un lieu où nos sens sont en éveil, pour le meilleur, mais aussi pour le pire...
On aurait tort de croire qu’un jardin est uniquement un lieu de plaisir. Une bataille sans merci y est quotidiennement livrée ; on échardonne, on sélectionne, on tue et on éradique. C’est un terrain miné où de véritables petites pestes heurtent nos sens en toute impunité. Il y a celles qui taquinent notre odorat, celles qui s’accrochent un peu trop et celles qui nous répugnent. Il y a les velues, les puantes, les suintantes, les péteuses, les piquantes et les disgracieuses.
Guerrières aguerries et fins stratèges, ces plantes ont développé un puissant arsenal de guerre pour se faire une place de choix au jardin. Il est proposé au public de déposer ici les armes et de hisser le drapeau blanc pour prendre le temps d’admirer le génie végétal et les techniques de défense développées par ces enquiquineuses.

Telle une armée en marche prête à conquérir de nouveaux espaces (un terrain en friche, les talus en bord de route ou les parterres des plus beaux jardins), les plantes avancent vers les visiteurs. Au fond du jardin, les sentinelles alignées en rangs serrés, solennelles dans leurs uniformes noirs, montent la faction, baïonnettes en joue. On compte cinq unités de soldats solidement armés prêts à heurter le toucher, l’odorat, la vue, l’ouïe et le goût.
Les “poilues” ne tomberont pas ! Qu’à cela ne tienne, qui s’y frottera s’y piquera et s’en amusera !

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17. Tu ne me chercherais pas, si tu ne m'avais déjà trouvé

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Repère du festival :
 
Ce jardin est une allégorie du Royaume Perdu, un retour sans cesse renouvelé vers ce monde premier, originel; un voyage qui nourrit l’âme comme les fruits nourrissent le corps, réjouissant le cœur par l’éveil de tous les sens pour le conduire vers la rencontre mystique. Le jardin est composé de deux parties : le jardin blanc, demeure de la lumière, et le jardin noir, enveloppe externe sombre et mystérieuse, symbole du temps qui passe. Un cube au bout du jardin capte l’attention et intrigue le visiteur. Ouvert vers le ciel, il est La porte du jardin merveilleux.
Ce jardin est une invitation à se défaire de nos sens, à s’extirper de notre apparence externe, à s’ouvrir au monde intérieur. Une invitation à redécouvrir sa source et partager quelques fragments de plénitude.
Alors peut-être tu me trouveras. Et tu me chercheras encore et encore...

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18. Tic-Tac

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Repère du festival :
 
Ce jardin est à l’image d’un cadran solaire végétal qui accompagne le visiteur dans un parcours où se mêlent et s’entremêlent les sensations. En effet, inconsciemment, chacun associe sensations, ressentis et perceptions pour créer son propre univers. Ce jardin rassemble des sensations que chacun éprouve à un moment de la journée. La chaleur et l’éblouissement amènent le midi, la douceur s’endort le soir, les rêves envahissent la nuit et de la rosée naît le matin. Des sensations attendues, d’autres inattendues, plus ou moins agréables, apparaissent et disparaissent dans cet étonnant parcours.
Ce cheminement débute par une ambiance lumineuse, chaude et sèche, le midi. Des miroirs disposés au sol reflètent le ciel et le soleil tandis que des flashs intermittents viennent surprendre le visiteur. Ce dernier progresse peu à peu vers la douceur de la soirée, où il aperçoit des végétaux aux apparences cotonneuses et où de doux parfums l’entraînent dans une ambiance calme et tendre, avant l’arrivée du soir. Une végétation sombre et épaisse, des topiaires aux formes évocatrices et une ambiance tendue rythmée au son du battement d’un cœur, emmènent le visiteur au cœur de la nuit. Il est amené à laisser libre cours à son imagination et à se laisser envahir par ses souvenirs. Petit à petit, l’aube se lève, la brume et la rosée du matin apparaissent, les végétaux accueillent volontiers les perles de rosée sur leurs feuilles. Enfin les jeux de tic tac et les sonneries viennent réveiller le visiteur qui a fait l’expérience d’une journée en une poignée de minutes.

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19. Le parfum du blanc

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Repère du festival :
 
La société contemporaine nous soumet quotidiennement à des stimulations multicolores. Télévision, images, enseignes publicitaires projettent une quantité infinie de couleurs auxquelles il est difficile de se soustraire et qui nous perturbent ou nous illusionnent.
Le jardin crée une atmosphère de repos visuel et sensoriel, lieu monochromatique d’où naît la synesthésie visualo-olfactive basée sur la pureté, la simplicité, la candeur des fleurs blanches et leur parfum envoûtant.
A l’intérieur se développe une pergola sinueuse, sorte de moderne corne d’abondance, de parfums et de sensations mêlés, recouverte de plantes grimpantes.
Sous l’ombre de la pergola, on se trouve comme dans une ambiance isolée du monde, intime où s’enfermer et réfléchir, entouré de parfums enivrants.
A la synesthésie visualo-olfactive s’ajoute une sensation tactile produite par l’ombre et même, pour les plus audacieux, les épines des roses. Passant de l’ombre à la lumière, du noir au blanc, de la nuit au jour, un bref parcours intérieur qui conduit vers la lumière, pour redécouvrir la beauté de la simplicité et la pureté des couleurs, symbolise le triomphe des fleurs blanches et leur parfum ancestral.
“Là où le soleil se tait brille l’odeur du blanc”

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19 bis. Le jardin à frôler

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Repère du festival :
 
Conçu par une équipe pluridisciplinaire, le “Jardin à frôler” est une invitation à traverser un dispositif interactif, constitué de lianes végétales qui sont des extensions de leur environnement naturel. Le jardin offre au public une expérience immersive, qui en le traversant, perçoit les sensations physiques du toucher.
Le jardin à frôler se présente sous la forme d’un arbre-sculpture, univers où dialoguent les sons et les végétaux. Les matières sonores sont révélées, comme un champ sonore, par la présence du visiteur. Les matières végétales, choisies pour leur caractère tactile, créent un ensemble plastique cohérent faisant le lien entre matière à toucher et matière à écouter.

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20. La rivière des sens

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Repère du festival :  Rassemblés en une rivière végétale, ces cadres de bois nous aspirent et nous guident dans un parcours initiatique à la découverte du jardin. Ils créent les ambiances, les jeux de lumière, cadencent le parcours, définissent les vues, dirigent le regard, transforment le paysage à chaque virage.
En son centre, le jardin envahit la structure, la retourne, nous désoriente. Le ciel devient sol, nos repères se perdent face à cet environnement ainsi bouleversé. Les cadres ont tourné, emportés par les grimpantes accrochées à leurs montants.
Comme un cour d’eau lové dans ses méandres, la “rivière architecturale” apparaît, tantôt majestueuse, tantôt noyée dans l’épaisseur des feuillages et nous invite à la parcourir.
Sur l’une de ses berges, une étendue de plantes aromatiques interpelle notre odorat. Sur l’autre berge, une prairie fleurie de plantes nectarifères se laisse entre apercevoir. Les innombrables plantes, aux formes, aux textures et aux couleurs subtilement associées jouent avec le vent et la lumière, transportent des odeurs, produisent des sons. Par là-même, le visiteur les voit, les sent, les touche jusqu’à s’en faire submerger.
De grandes étendues de vivaces et graminées ondulent avec le sol remodelé, recréant la magie éternelle des vagues.
Lorsque la rivière nous libère enfin de ses remous, pour nous échouer sur la plage, nous prenons alors conscience du songe que nous venons de vivre.

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21. Le jardin d'amour

21-Le-Jardin-d'amour
Repère du festival :
 

Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou me taise
Ceci ne tient qu’à toi
Ami n’entre pas sans désir”.
Paul Valéry

C’est un jardin qui se découvre. L’imaginaire est alimenté par un espace intrigant dans lequel le regard comme l’ouïe sont touchés. Une forêt de saules rouges nimbe le passant dans un voile pigmenté qui le transpose dans un flux de sensations rassurantes, alors que quelques sons étranges traversent l’espace. Mais que répondre à des “je t’aime” lancés dans l’air, si ce n’est sourire, se souvenir, s’émouvoir, puis flâner. Le jardin d’amour est une simple ode au plus noble des sentiments, au plus sinueux et variable aussi, c’est pour cela que l’on pourra se perdre facilement dans le jardin et errer entre les infinis saules rouges dressés.
Le Jardin d’Amour est d’abord constitué d’une série de 35 voix énonçant en continu la même phrase “I love you” dans 35 langues différentes. Les voix masculines et féminines, enregistrées, sont accompagnées d’une série de brefs appels d’oiseaux et de petits animaux. La séquence se renouvelle pendant toute la durée d’ouverture du jardin. Pénétrer dans le “jardin d’Amour”, c’est accepter le branle-bas de combat émotionnel, il s’agit d’un intervalle au quotidien, qui propulse le spectateur dans un voyage introspectif.

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22. Les parfums du vignoble

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Repère du festival :  Une marche au milieu des coteaux, une odeur sucrée s’échappe d’une grappe de raisin laissée tardivement sur son pied au bord du chemin. Le vent s’engouffre à son tour dans les feuilles rougissantes et une bouffée de feuilles mortes nous balaye le visage. Le vin, dégusté avec un malin plaisir dans la cave du viticulteur, colore nos joues d’une nuance rosée, et les touches de fruits rouges en tout genre, cassis, mûre ou myrtille, se mélangent habilement à l’amertume de la noisette de la première gorgée. La robe sombre couleur bordeaux laisse passer un filet de lumière d’automne dans la cave, d’où le parfum des fûts de chêne embaume nos narines acérées.
La main glisse le long des cuves en métal, se frotte au bois poncé des barriques, tel un fil d’Ariane guidant l’homme du vin à sa source ou bien le contraire. Tel un vin enivrant, le jardin des sensations se sent, s’écoute, se goûte, se voit, se touche et se visite. C’est là tout le sens de ce jardin : une immersion au cœur de plusieurs cépages régionaux, avec chacun ses particularités, articulés autour d’une pièce centrale d’où jaillissent les flaveurs.

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23. Terre à sons

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Repère du festival :  Quand un paysagiste et un acousticien se lient d’amitié et partagent leurs sensibilités autour d’un jardin des sens.
Le projet “Terre à sons” est un jeu autour des sens qui propose un parcours aux variations sensorielles décuplées.
Le visiteur pénètre tout d’abord dans un sas anéchoïque et sombre dans lequel les sensations sonores et visuelles sont quasiment inexistantes. Cet abri de feuilles mortes ne laisse rien présager de la suite, si ce n’est l’aperçu, au travers d’une meurtrière colorée, d’un jardin luxuriant à la végétation dense et mouvementée. Une fois les sens apaisés, le promeneur sort du sas et découvre un univers énergique et coloré : un jardin en forme d’onde sonore se propage devant lui. Des cheminements circulaires, labyrinthiques l’invitent à arpenter ces ondes fleuries à la découverte de végétaux aux odeurs et aux textures variées. Le visiteur découvrira alors des girouettes et calebasses qui émergent de la végétation avec lesquels il pourra animer le jardin. Arrivé au cœur de l’onde, il circulera autour d’une structure de bois tressé tel un “gridshell” sur laquelle pousse des végétaux grimpants aux floraisons exubérantes. En parcourant cette végétation, le visiteur pourra trouver de grands réflecteurs acoustiques en bois qui focalisent et amplifient les sons provenant du jardin. En se plaçant au centre de ces réflecteurs, il pourra alors faire l’expérience d’une audition décuplée. Ces deux espaces ludiques proposent aux grands et moins grands de construire un fauteuil ou un promontoire à l’aide de cubes de bois emboitables. Enfin, en quittant la parcelle, le visiteur repassera dans le sas pour régénérer ses sens avant de poursuivre sa visite.

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24. Jardin des rizières

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Repère du festival :
 
Les Japonais ont coutume de savourer leur thé en plein air au rythme des saisons.
Dans ce jardin aux paysages de rizières, le promeneur pourra admirer le reflet de la lune miroitant sur l’eau au printemps ou profiter, en été, de la verdure frémissant sous la caresse du vent.
La saison des récoltes venue, c’est l’odeur de la paille de riz qui s’exhale. Les gerbes de paille, assemblées pour les besoins du séchage, sont de véritables œuvres d’art.
Une fois les moissons terminées, le riz se déguste sous forme de “dango”, boules de pâte de riz sucrées ou salées.
Le jardin se dévoile au fur et à mesure de la promenade qui mène les pas du visiteur autour d’une étendue d’eau centrale, qu’entoure un lit de gravillons blancs. Une passerelle suspendue au-dessus de l’eau permet d’atteindre une aire aménagée au fond du jardin, dont le décor figure une maison de thé. Des bancs y sont disposés pour accueillir les promeneurs en quête de repos vers un espace dédié au recueillement. Là, absorbé dans la contemplation du jardin, on pourra se laisser aller à ses sensations, celle de sa propre existence aussi bien que celles inspirées par la nature.

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Le-Château-de-Chaumont-sur-Loire-2013

Le saviez-vous ?  Les cèdres du parc du château de Chaumont-sur-Loire, ont reçu le label
Arbre Remarquable de France en mai 2011.

Domaine de Chaumont-sur-Loire
41150 Chaumont-sur-Loire
Tél. : 02 54 20 99 22
Fax : 02 54 20 99 24

Site internet : www.domaine-chaumont.fr/


Commentaires
B
Je suis d'accord avec vous, cette année les jardins de Chaumont m'ont laissé une impression de vide. Depuis 10 ans je fais ma visite annuelle au festival des jardins et c'est la première fois qu'ils me déçoivent autant. <br /> <br /> Toujours bravo pour votre site! Continuez c'est super !
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C
Tu as fait de tręs belles photos, Patrick, comme d'habitude. Bravo ! Pour ma part, je n'ai měme pas fixė l'image de certains jardins... <br /> <br /> Le jardin, n'est-ce pas un morceau de terre plantė de vėgėtaux ??? Certaines crėations m'ont laissė muette... j'ai cherchė le jardin en vain et, pour prendre cet exemple, n'ai vu que des huttes de paille ! Fort bien faites, il est vrai, mais de jardin, point ! <br /> <br /> Ne jamais oublier qu'en persan, "jardin" veut dire "paradis"... <br /> <br /> Cette annėe, je n'ai que tręs peu trouvė le mien... Ah si, derrięre l'armoire, j'ai eu le sentiment d'entrer dans "Le monde de Narnia". Une excellente idėe å reprendre !
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M
Splendides photos et de bonnes idées à reproduire :)
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Le JardinOscope, toute la flore et la faune de nos parcs et jardins
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