Les jardins à l'assaut du château
Au XIIème siècle apparaît le nom de Montargis. Il est lié à la construction d'un Château sur la colline qui surplombe la vallée du Loing et son confluent avec le Puiseaux et le Vernisson. Ce château, bâti à l'origine par les seigneurs de Courtenay, était destiné à surveiller la frontière ouest de leurs domaines situés entre Montargis et Sens et les communications nord-sud et est-ouest.
Dans la première moitié du XIIème siècle, il fut entouré de murailles et une église Sainte-Marie, dont il reste la crypte, y fut édifiée vers 1140.
Devenu possession royale en 1184, la grosse tour avec entrée y fut élevée à la fin du siècle.
Le donjon haut de 30 m fut construit au milieu du XIIIème siècle.
C'est Charles V qui porta le château à son point de perfection: il se composait alors du côté ouest:
• d'une grande salle de 56 m sur 17, avec six cheminées monumentales, éclairée par 17 fenêtres garnies de vitraux.
• d'un corps de bâtiments au nord el d'une ligne d'habitations au sud.
Le tout était accolé aux murailles et défendu par 18 tours.
Androuet du Cerceau l'a représenté en 1576 dans son état de splendeur entouré de ses jardins en collerette.
Epargné par la Révolution, il fut détruit en grande partie dans la première moitié du XIXème siècle.
Des maisons à colombages sur le Loing
Les Praslines de Montargis
C'est sous Louis XIII que les premières praslines virent le jour. Au cours d'un dîner, le Duc de Choiseul, Comte du Plessis-Praslin, fit servir à ses invités un dessert alors inconnu : des amandes rissolées dans du sucre. L'officier de bouche du Duc avait découvert par hasard la recette de ces douceurs; devant leur succès, il leur donna le nom de praslines en l'honneur de son maître. Il fonda peu après la maison de la Prasline à Montargis, sa ville natale, en place de l'actuelle confiserie Mazet, qui garde jalousement le procédé de fabrication de ces inimitables confiseries.