Canicule, sécheresse et floraisons estivales au jardin...
De retour avec nos petits-fils d'un séjour dans la famille en Alsace, alors que la canicule bat son plein depuis quelques jours déjà, je retrouve - sans doute comme beaucoup d'entre vous - mon jardin grillé, la pelouse couleur paille, les plantes assoiffées ont leur feuillage pantelant, les fleurs les plus exposées au soleil ont séché voire cramé sur place à peine écloses,....
Mais le bilan est moins grave que ce que je craignais grâce à l'épais paillis de miscanthus que j'avais pris soin d'étaler au printemps, à l'arrosage fait avant le départ et aux tailles préventives faites avant de m'absenter afin de réduire la transpiration des plantes donc leur besoin en eau. Je me félicite aussi de planter assez serré, ainsi mes pensionnaires gardent la fraîcheur à leurs pieds.
Toutefois, dès mon retour, je me suis empressé avec l'aide de mes petits-fils (trop l'aubaine de s'asperger l'un, l'autre, avec cette chaleur) d'apporter de l'eau - au début de pluie en réserve - aux pieds des plantes et d'en bassiner quelques unes.
Ce nouvel épisode caniculaire - ça fait plusieurs étés comme ça - va nous obliger à évoluer dans le choix des plantes et sans doute à réfléchir encore à de nouveaux modes de culture plus adaptés aux nouvelles donnes climatiques.
Bon jardinage à toutes et à tous,
Bonnes vacances aux aoûtiens.
En cette fin juillet-début août j'ai eu deux jeunes jardiniers en herbe qui sont venus m'aider
à tailler les fleurs fanées, raser les fleurs jaunes de porcelles dans "le gazon", couper le lierre,...
ils ont donner de sérieux coups de main pendant leur séjour chez Papy-Mamie lors des arrosages
"chirurgicaux" aux pieds des plantes les plus assoiffées par ces températures extrêmes...
Le jardin à l'arrière de la maison avec sa pelouse paillasson
et un tout nouveau banc arrivé début août.
J'ai pu apprécier l'efficacité du paillage de miscanthus dans les massifs qui réduit l'évaporation
en eau, donc l'assèchement du sol et empêche la pousse des mauvaises herbes.
Le paillage permet une économie d'eau substantielle d'autant plus appréciable
que la réserve du récupérateur s'épuise au bout d'une trop longue période sans pluie,
il devient alors nécessaire d'utiliser l'eau de ville...avec modération, elle est chère.
Le Caryopteris 'Good As Gold' en bac que m'a offert Meilland-Richardier
tarde à fleurir sans doute à cause du stress hydrique infligé par la canicule.
La bonne remontée du Rosier 'Westerland' qui embaume ce côté du jardin
Au fond les fleurs du rosier 'Fée des neiges' éclairent ce massif à l'ombre des haies
Le Rosier 'Reine des Violettes' en compagnie des allium sphaerocephalum.
Le romarin à gauche et le Cornus alba 'Elégantissima' à droite résistent bien à la sécheresse
Deuxième floraison du Rosier 'Madame Isaac Péreire' et les Echinacea purpurea
Le coin des Mahonia x media 'Winter sun', Yucca filamentosa et Cotoneaster franchettii
Ici, seuls les échinacées ont besoin d'eau malgré le paillage...
Les Echinacea purpurea 'Virgin' et le Rosier 'Sally Holmes' dans toute sa splendeur !
Le Rosier 'Sally Holmes' couvert de fleurs pour la deuxième fois de la saison,
en compagnie de la belle touffe de Pennisetum orientale 'Karley rose'
Le Rosier 'Red Cottage' et les inflorescences des Salvia microphylla ‘grahamii'
Libellule Sympetrum sanguineum femelle
Hemerocallis 'Pardon Me' et le Dahlia 'Fashionissimo' (Label Rouge)
Les soleils du Rudbeckia triloba
Curieuse floraison dans le Stachys byzantina lanata et Helianthus 'Lemon Queen'
A gauche la généreuse floraison du rosier 'The Mac Cartney Rose'
Le Rosier grimpant 'Sourire d'Orchidée' et le Rosier grimpant 'Red parfum'
Entre Laurier-tin et pivoines herbacées en "dormance" estivale
La Clematis 'Viticella polish spirit' et les trompettes roses de l'Hibiscus syriacus
Le rosier 'The Mac Cartney Rose' et le flamboyant Crocosmia x crocosmiiflora 'Lucifer'
Le Rosier Fée-des-Neiges fleurit sans discontinuer...
Canicule vient du latin «canicula», diminutif de «canis» (chien), qui signifie «petite chienne». Et Canicula c'est justement le nom que des astronomes de l'Antiquité, ont donné à une étoile appartenant à la constellation du Grand Chien... Elle est considérée comme l'étoile de la chaleur.
C'est l'autre nom de l'étoile Sirius, la plus brillante de la constellation du Grand Chien. Comme Sirius se lève et se couche avec le Soleil à la période des fortes chaleurs, entre le 22 juillet et le 22 août, le terme de canicula a été utilisé pour désigner ces jours de grosses chaleurs.