Les feuilles du mûrier de Chine évoquent celles d'un figuier
Broussonetia papyrifera
(L.) L'Hér. ex Vent., 1799
Mûrier à papier du Jardin d'André Ève à Pithiviers
Synonymes : Mûrier à papier, Morus papyrifera, Broussonetia billardii
Arbre dioïque de la Famille des Moraceae originaire de l'Est de l'Asie (Chine, japon, Cambodge,...) où son écorce est traditionnellement utilisée pour la confection d'un papier de haute qualité.
Cet arbre drageonnant, à l'écorce brun-grisé légérement striée, peut mesurer jusqu'à 15 m de haut et 6 m d'encombrement.
Feuillage : Grandes feuilles caduques pétiolées, vert-moyen, pubescentes et rugueuses sur les deux faces, de 10 à 20 cm de long, alternes, polymorphes soit entières et cordiformes ou profondément lobées (jusqu'à 5 lobes), marge finement dentée.
Floraison : Cet arbre fleurit en mai-juin. La fleur mâle est un chaton allongé pendant et torsadé, et la fleur femelle est un glomérule brun-verdâtre de 10 mm de diamètre.
Fructification : Fruits sphériques de 3 à 4 cm de diamètre, rouge-orangé, velus, sucrés et juteux, très appréciés des oiseaux.
Rusticité : Les jeunes sujets sont un peu frileux (—5°C) mais leur résistance au froid augmente avec l'âge jusqu'à —8°C voire plus si le sol est bien drainé.
Plantation: Au printemps ou en automne.
Exposition : Soleil ou mi-ombre.
Sol : Cet arbre s'adapte à toutes les terres (argileuses, sableuses, acides, neutres ou calcaires), humifères, bien drainées et supporte bien la sécheresse.
Entretien : Ne nécessite pas de taille particulière sauf celle pour l'équilibrer, limiter son développement, enlever les bois morts et les branches trop frêles. Ses rejets peuvent le rendre envahissant.
Multiplication : Par semis à l'automne sous serre chaude, par division des rejets ou bouturage.