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La Côte d'Albâtre et son impressionnant alignement de falaises
Découverte très agréable de la Côte d'Albâtre où je n'avais encore jamais été (à l'exception d'Etretat) sans doute à cause de vieux préjugés du genre "c'est au nord", "ça doit être gris, triste, froid..." - enfin tous ces clichés stupides venant de je ne sais d'où et dont on s'encombre inutilement !
Le département de la Seine-Maritime baigné par la Manche étire sa côte de l'embouchure de la Bresle (Le Tréport) jusqu'à l'estuaire de la Seine au Havre et fait partie de la Région Haute-Normandie.
Le Pays de Caux, massif plateau de craie blanche, recouvert d'un manteau imperméable d'argile à silex et de limon, occupe la plus grande surface du département complété à l'Est par le Petit Caux et le Pays de Bray, au Sud par la vallée de la Seine.
L'imposant front de mer de la Côte d'Albâtre correspond au littoral du Pays de Caux dont la couleur crayeuse des hautes falaises est à l'origine de son nom. Depuis 2009, une partie du littoral cauchois est classée site Natura 2000.
Les falaises de craie avec leurs couches alternées de silex foncé et de marne jaunâtre, reculent sans cesse à cause de l'érosion provoquée à la fois par la mer et par les assauts atmosphériques tels que le vent et les précipitations. L'aiguille d'Étretat et des bancs sous marins sont les témoins d'une ancienne ligne de rivage aujourd'hui à plus de 2 km au large. La mer arrache à la falaise normande 3 millions de m³ par an. La marne et la craie se dissolvent rapidement donnant sa teinte laiteuse aux eaux du rivage. Les silex roulés par les flots sont transformés en galets.
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Petit port de pêche situé au nord de la Normandie, à la limite de la Picardie, à l'embouchure de la Bresle, le Tréport (6500 habitants hors saison) est une station balnéaire prisée par les Parisiens qui a servi récemment de décors dans plusieurs films passés à la télévision.
La plage de galets est dominée par une très haute falaise.
Eglise Saint-Jacques du XVIᵉ siècle, restaurée au XIXᵉ siècle
Vue sur l'avant port du Tréport et la falaise de Mer-les-Bains en arrière plan
La plage de Mer-les-bains avec la falaise du Tréport en toile de font.
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Dieppe (36000 habitants), la plage la plus proche de Paris est la plus ancienne station balnéaire française
Eglise Saint-Remy datée du XIIIᵉ siècle, classée monument historique
Une des rues piétonnes du centre ville de Dieppe
Les Tourelles, une porte vestige de l'enceinte fortifiée du XVᵉ siècle.
◀︎ Piscine chauffée en plein air (pas très "développement durable" à mon avis !)
Le Château du XVᵉ S., ancienne demeure des gouverneurs, est aujourd'hui un musée ►
La falaise à l'Ouest dominée par la silhouette du Château de Dieppe
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Au fond, la falaise de Dieppe
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Veules-les-Roses est une petite station balnéaire - 750 habitants en morte saison - abritée dans le vallon de la Veules dont les eaux parcourent 1194 m avant de se jeter dans la mer. Veules fut au Moyen-Âge un port de pêche florissant, plusieurs fois ruiné par les guerres, les épidémies, les incendies... C'est l'engouement des bains de mer à la fin du XIXᵉ siècle qui en fit une station balnéaire à la mode.
La falaise et sa colonie de goélands qui virevoltent au gré du vent
Dans les ruelles de Veules les Roses
Ferme de l'ancien château et son pigeonnier circulaire du XVIIIᵉ siècle.
Les cressonnières de VeulesSituées aux souces de la Veules, les cressonnières fournissaient autrefois le premier produit de la rivière : le cresson.
Le débit et l'eau vive et claire de la Veules favorisaient cette culture qui remonterait au XIVᵉ siècle.
La cressonnières était le jardin légumier de Dieppe. Le cresson de Veules est réputé pour son goût piquant très spécial et pour la finesse de ses feuilles. Unique salade d'hiver, elle était aussi recherchée pour prévenir le scorbut.La cressiculture
La culture du cresson, même si chaque cressiculteur a sa méthode, débute fin juillet avec des semis ou des bouturages pour s'achever en mars. En fonction des levées et du développement des plantes, le cressiculteur les roule pour les multiplier car plus il y a de contacts avec le sol, plus le cresson se bouture.
Au bout de 6 à 8 semaines, on commence la récolte des 2/3 du bassin, le tiers restant servant à relancer une nouvelle production.
La culture demande de l'attention, 8 à 10 cm d'eau, du soleil et du savoir-faire.
La récolte entre octobre et mai se fait à la main avec un couteau et des liens.
La Veules a fait tourner jusqu'à 11 moulins
Cités dès le XIIIᵉ siècle, le "Moulin de la Mer" et le "Moulin du Marché" situés tous les deux sur la rive gauche du fleuve, dans la paroisse de St-Martin, appartenaient à l'abbaye de Fécamp. Les moulins "neufs" qui dépendaient du Vicomte de Blosserville, ont été établis dans la paroisse de St-Nicolas, sur la rive droite.
Suite à l'abrogation des féodalités, 5 nouveaux moulins sont édifiés entre 1791 et 1797. La création du dernier en 1833, près des sources de la Veules suscita les foudres des autres meuniers qui invoquaient une baisses des eaux.
Le revenu provenant de l'exploitation de la rivière était estimé à 18% de la totalité des ressources communales.
A cette époque, les moulins tournent jour et nuit; les familles locataires en tirent une existence aisée. L'économie liée à la rivière faisait prospérer le commerce dans la commune.
Le moulin des Aïeux - XVIIIᵉ siècle a produit de l'huile jusqu'en 1789
après 10 ans d'inactivité, il est transformé en 1806 en moulin à blé jusqu'en 1952.
Le Moulin du Marché, sur la rive gauche de la rivière avec une turbine métallique horizontale
inventée par Benoît Fourmeyron en 1827, plus légère et plus rapide que les roues verticales.
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Ce village qui compte en hiver moins de 300 âmes est un lieu de
séjour estival encadré de vertigineuses falaises.
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Est-il besoin de rappeler qu'Étretat inspira de nombreux écrivains et artistes
avec son arche gigantesque emblématique flanquée de son aiguille de 70 m de haut.
Ces anciennes Halles en bois reconstituées abritent des artisans
La plage de galets est encadrée par la Falaise d'Aval avec sa célèbre arche monumentale
et par la falaise d'Amont avec la Chapelle ND de la Garde et le monument Nungesser et Coli
La falaise est le domaine des goélands, des choucas des tours et autres passereaux
comme le Tarier-pâtre ci-dessous à gauche.
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Sur la route du retour, une halte dans la capitale de la Haute-Normandie s'imposait !
L'agglomération urbaine de Rouen compte quelques 400.000 habitants, c'est énorme ! Nous avons fait une petite incursion dans le cœur de ville pour visiter la superbe cathédrale et les vieux quartiers remarquablement restaurés.
La Cathédrale de Rouen de style gothique, commencée au XIIᵉ siècle, reconstruite au XIIIᵉ
suite à un incendie, embellie au XVᵉ et XVIème siècles. La flèche en fonte du XIXᵉ s'éléve à 151 m.
Gravement endommagée lors de la dernière guerre, la restauration se poursuit depuis 1944.
Parlement de Normandie, Palais de Justice de Rouen
Bâti à l'origine pour abriter l'Échiquier de Normandie au XVᵉ-XVIᵉ siècles,
ravagé en août 1944, il est aujourd'hui remarquablement bien rénové.
◀︎ Les maisons à colombages des XVᵉ, XVIᵉ et XVIIᵉ s. de la rue du Gros-Horloge
Le Gros-Horloge, monument Renaissance très populaire à Rouen est flanqué d'un beffroi ►
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