Ces inflorescences messagères du printemps...
illuminent nos jardins de leurs tons jaunes, bruns ou verts
Les chatons du Salix caprea pendula (saule pleureur)
Ces inflorescences pelucheuses sont en réalité des organes de reproduction qui apparaissent en fin d'hiver sur de nombreuses familles botaniques : Les Salicaceae (Peupliers, Saules,...), les Betulaceae (Aulnes, Bouleaux, Noisetiers,...) et les Fagaceae (Hêtres, Châtaigniers,...). Les chatons sont caractérisés par leur précocité même s'il est possible d'en voir encore en juin. Néanmoins, c'est en février-mars qu'ils sont le plus visibles, les branches qui les supportent n'ayant pas encore de feuilles.
A cette époque de l'année, les gelées sont possibles évidemment et la plupart des pollinisateurs ont une activité encore relativement réduite - à l'exception peut-être des bourdons terrestres moins frileux qui sont les premiers à se mettre à l'ouvrage. C'est donc le vent qui est le principal vecteur pour transporter le pollen de fleurs en fleurs et qui est aussi responsable du retour des crises d'allergies chez certaines personnes.
Certaines espèces pouvant être dioïques, il est conseillé de choisir des arbres ou arbustes porteurs de fleurs mâles plus spectaculaires que les fleurs femelles.
Les chatons des Saules Marsault (Salix Caprea) sont plutôt dressés alors que chez la plupart
des autres plantes, ce sont des épis de forme pendante...
Chatons jaunâtres de l'Aulne glutineux (Alnus glutinosa) avec ses écailles rougeâtres
(fleurs mâles) qui voisinent avec les petits strobiles (fruits) ligneux et noirâtres.
Bourgeons d'un magnolia à feuilles caduques
Les bourgeons très particuliers des platanes commençant à éclore
Un Charme commun orné de ses chatons en breloques
Les chatons caractéristiques d'un noisetier tortueux et ses petites fleurs femelles qui sont logées
dans des bourgeons d'où dépassent seulement les stigmates rouges (photo ci-dessous).
Un groseillier sauvage exhibe ses délicates inflorescences
Le Saule pleureur étend son rideau de lianes
Les gros chatons tout doux du Saule asiatique Salix chamaemeloides 'Mesuneko'
Le Noisetier 'Merveille de Bollwiller' expose ses pampilles au vent
Les chatons du noisetier Corylus avellana 'Contorta' habillent ses branches tortueuses
Ces pompons de Clématite sauvage ne sont évidemment pas des chatons,
mais sont les restes des fruits après la floraison de la saison précédente.
Sur le noisetier Corylus avellana, les fleurs mâles (les chatons) s'épanouissent
avant les fleurs femelles rouges qui ne mesurent que quelques millimètres seulement
et qui deviendront après la pollinisation par le vent des noisettes.
Remarquables inflorescences d'érable qui précèdent les samares;
les grappes de ce pied mâle, l'espèce est dioïque, évoquent les chatons.
Chatons d'un noisetier commun et d'un noisetier tortueux Corylus avellana 'Contorta'
La floraison qui s'apparente à des chatons de l'Hamamelis Mollis
Bourgeons du laurier cerise (Prunus laurocerasus) et fleurs en boutons du Stachyurus praecox
Les cônes rougissantes du Magnolia grandiflora sont très décoratives en cette saison