Les changements heure-d'été et heure-d'hiver...
Quand et comment les passages heure-d'été et heure-d'hiver se font-ils ?
Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’ Union Européenne.
Dans tous les pays membres de l'Union Européenne (à l'exception de l'Islande),
le passage à l’heure d’été s’effectue le dernier dimanche de mars :
à 2 heures du matin. Il faut ajouter 60 minutes à l’heure légale. Il sera alors 3 heures.
Le passage à l’heure d’hiver se fait le dernier dimanche d’octobre à 3 heures du matin.
Il faut retarder de 60 minutes à l’heure légale. Il sera alors 2 heures.
L’objectif du changement d’heure est principalement de faire correspondre au mieux les heures d’activités avec les heures d’ensoleillement pour limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel.
Plus de 40 ans après sa mise en place pour réduire la facture énergétique, les changements d'heure été et d'hiver ne présenteraient plus aujourd'hui l'efficacité escomptée et succitent bien des discussions.
Selon l' Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe), les réductions de consommation auraient été de l’ordre de 440 GWh (gigawatt par heure) en 2009.
Depuis, l'interdiction à la vente en 2013 des ampoules incandescentes, rendant l'utilisation généralisée des ampoules à basse consommation, a changé sensiblement les bases de calcul. La consommation 4 à 5 fois moindre en électricité de ces ampoules et leur durée de vie 5 à 10 fois plus longue reduisent considérablement les économies d'éclairage engendrées par les changements horaires.
Mais, l'impact des changements d'heure d'été, créeraient des surconsommations de Climatisation plus ou moins compensées par les sous-consommations de Chauffage.
Globalement, l'étude de l'ADEME conclue qu'en 2030, le changement d'heure se traduira par une légère augmentation des économies, passant de 440GWh en 2009 à 470GWh en 2030.
Néanmoins, ces résultats sont à prendre avec précaution, dit-elle, car ils sont le fruits de simulations s'appuyant sur des hypothèses aléatoires, laissant la place à certaines incertitudes (décalages de consignes de température, variabilité de la durée des périodes de chauffage,...) pouvant entraîner le changement de signe de l'impact en énergie.
D'autres pays - Australie, Mexique, Etats-Unis - ont mené aussi des études sur le sujet qui ont abouti chacune à des résultats différents.
La solution adoptée par la Russie, le Japon, la Corée du Sud ou encore l’Islande (seul pays européen) a été de revenir à la situation d’avant la crise pétrolière des années 70, en fixant, pour toute l’année, l’heure d’hiver actuelle.
Le maintien du changement de l'heure d'été ou un retour à une heure unique est de toutes façons du ressort de l'Union Européenne qui semble à ce jour s'en tenir au statu-quo.
Le changement..., ce n'est pas d'actualité !
A suivre... donc !
La fin du changement d'heure est actée - à l'horizon 2021, le temps que les États européens se mettent d'accord sur le fuseau horaire qu'ils souhaitent, chacun, conserver. L'idée est d'éviter de fortes disparités entre États limitrophes, de conserver une certaine homogénéité horaire sur l'ensemble du territoire européen.
https://www.republicain-lorrain.fr
Les eurodéputés se sont mis d'accord : la fin du changement d'heure saisonnier devrait intervenir avant octobre 2021. Mais on ignore encore si la France basculera en heure d'été ou en heure d'hiver après cette date.
https://www.liberation.fr
Et vous, qu'en pensez-vous ?