Le sentier des moulins à Olivet
La ville d'Olivet, voisine d'Orléans au sud de la Loire, est traversée d'Est en Ouest par la rivière qui a donné son nom au Département: Le LOIRET.
Les bords du Loiret aménagés en promenade, permettent de découvrir d'anciens moulins témoins d'une activité économique antérieure, et de belles demeures entourées de grands parcs construites à partir du XVIIème siècle. On peut y découvrir aussi des constructions très pittoresques destinées à abriter les barques des propriétés dont la plus célèbre est attribuée à Garnier, architecte de l'Opéra de Paris.
Garage à bateau de la Quétonnière
Ce garage, de style oriental (photo ci jointe), appartient au domaine de la Quetonnière dont la demeure typique des bords du Loiret était surnommée "Folie Gautier", une "Folie" étant une riche maison de plaisance où étaient données de fréquentes fêtes de famille ou entre amis.
Plus loin, après avoir passé des aires de jeux, se trouve le Moulin de la Mothe qui cessa de moudre le grain en 1914. La roue en chêne restaurée en 1999, est maintenue mouillée en permanence pour éviter la détérioration du bois
L'eau qui s'en écoule est de même origine que les eaux du Loiret (infiltrations sousterraines) ne fonctionnent pas en été par manque d'eau.
Le mot "bac" désignait le bateau stationnaire sur lequel reposait le moulin qui fut donné en 987 aux moines de Micy par une charte de Hugues Capet. Il moulut du grain jusqu'en 1785, puis servit à fouler le drap pour une bonneterie d'Orléans. Plus tard il a été acquis par le propriètaire du Château de la Fontaine. Il a été abandonné par son menier en 1930 à cause du manque d'eau.
il fut aussi utilisé comme moulin à drap. Le chemin pour y parvenir souvent inondé a contraint les religieuses de la Madeleine (en 1588) à fournir une gabare (barque à fond plat à rames) pour le rendre accessible. Aujourd'hui rénové, il est la demeure d'un particulier.
Le Loiret est une résurgence de la Loire
Après de longues délibérations, le nom du petit affluent de la Loire a été attribué au département: le Loiret.
Long d'une quinzaine de kilomètres, celui-ci coule paisiblement d'est en ouest dans le Val au sud d'Orléans et de la Loire.
Outre le bouillonnement du Parc Floral de La Source et quelques résurgences d'une partie des eaux de la Loire, trois cours d'eau de la Sologne viennent grossir les eaux du Loiret: la Bergeresse, le Dhuy et le Leu.
Le Loiret se jette dans la Loire à la Pointe de Courpain, sur la commune de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin.
Site classé en 1943, il est l'un des lieux les plus prisés des Orléanais. A la beauté de ses rives, de sa faune et de sa flore s'ajoutent la pêche, la promenade, la balade fluviale, l'aviron, l'architecture des habitations riveraines,…
Le sentier en sous bois des Tacreniers
Pneumatophores des cyprès de Louisiane qui s'épanouissent sur les rives du Loiret
Depuis le Moulin des Tacreniers on aperçoit le pont autoroutier
Le Moulin des Tacreniers entre les roseaux
Du Sentier de la Fosse Marion sur la rive droite, vue du Moulin du Rondon
Et retour au Moulin du Bac par l'autre rive tout aussi ombragée
A propos des moulinsUn moulin, du latin molinum issu de mola (meule), est une machine destinée à moudre les graines de céréale en farine. Par extension, le terme désigne l'installation qui anime et abrite le moulin ou une installation semblable, animant une pompe ou tout autre mécanisme rotatif, mû par une force naturelle.
Le moulin peut être actionné par différentes forces: dans l'antiquité la force humaine ou animale prévalait, on parlait de "moulin à sang"; plus tard l'énergie de l'écoulement de l'eau sur une roue à palettes, à aubes ou l'énergie du vent soufflant sur leurs ailes, animèrent les moulins et fournirent de l'énergie pour les premières industries.
Le meunier est celui qui fabrique de la farine; l'activité qu'il exerce au sein de son moulin s'appelle la minoterie.