Les moulins des temps modernes…
Article du 26 Octobre 2006, dernière mise à jour le 12 janvier 2025
Ces éoliennes qui produisent de l'électricité
ont poussé comme des champignons par centaines au milieu
des champs de la Beauce dans le nord du Loiret en région Centre
Est ce pour autant plus "beau" ou moins "laid"
que les forêts de pylônes reliés par des câbles électriques ?
Pourquoi n'enterrons-nous pas ces lignes électriques disgracieuses ?
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Le Moulin d’Alphonse Daudet à Fontvieille
Le village de Fontvieille est situé à l'entrée des Alpilles et de la vallée des Baux, non loin de Arles et des Baux de Provence.
De son vrai nom le Moulin Ribes, appelé également Moulin St-Pierre, le Moulin d' Alphonse Daudet fut construit en 1814 et utilisé pour broyer le blé jusqu'en 1915. (en photo ci contre il s'agit du Moulin de Paillas à Ramatuelle du même style).
C'est en 1864, au château de Montauban, que Alphonse Daudet tisse des liens avec la famille Ambroy et qu'il commence à y écrire ses Lettres. Il dira plus tard que ses écrits viennent des histoires du berger et des habitants du château recueillies pendant les conversations des veillées.
Lors de promenades dans les collines voisines de Fontvieille, il découvre naturellement les moulins. Alphonse Daudet s'inspire largement de ces moments passés à Fontvieille dans les descriptions des "Lettres de mon Moulin". Il aime à se ressourcer en écoutant le chant des cigales. L'écrivain prétend même avoir acheté un moulin dans un acte imaginaire, mais ceci ne resta qu’un projet : «Mon moulin ne m'appartint jamais. Ce qui ne m'empêchait pas d'y passer de longues journées de rêves, de souvenirs, jusqu'à l'heure où le soleil hivernal descendait entre les petites collines rases, dont il remplissait les creux comme d'un métal en fusion, d'une coulée d'or toute fumante». C'est dans ce moulin notamment qu'il situe "Le secret de Maître Cornille".
Texte du Moulin de Daudet extraits du site@la lettre
Dans le bourg de Fontvieille, proche d'Arles, certains autochtones se plaisent à raconter que Alphonse Daudet qui naquit à Nîmes et étudia à Lyon, n'aurait jamais mis les pieds dans le Moulin de Fontvieille lui préférant de loin le confort du château de Montauban ou celui de sa maison de Champrosay pour ses écrits. Ils ont raison, mais si vous voulez croire que "Tartarin de Tarascon", "Maître Cornille", "La chèvre de Monsieur Seguin" ou "le Curé de Cucugnan" sont nés dans le Moulin, les Provençaux, sans doute, ne vous en voudront pas.
Quelle est la situation du parc éolien en France en début d'année 2013 ?
A fin 2012 on compte 3500 éoliennes installées sur le territoire français, capable de produire une puissance de 7200 MW. Les équipements les plus importants se trouvent principalement en Picardie, en Champagne-Ardenne, en Lorraine ou encore en région Centre. Le Grenelle de l'environnement a fixé des objectifs pour l'éolien : 25000 MW installés d'ici 2020 dont 6000 MW sur la mer et 19000 MW sur terre. Mais pourront-ils être réalisés ?
Quelle est la situation du parc éolien en France en début d'année 2023 ?
A fin 2023 la France compte 9500 éoliennes réparties entre 2 391 parcs (dont 3 en mer). La puissance du parc éolien français était de 22 483 MW au 31 décembre 2023 (dont 22 403 MW d'éoliennes terrestres et 480 MW d'éoliennes offshore).
À l'heure actuelle, la France compte 3 grands parcs éoliens en mer en service : Saint-Nazaire (80 éoliennes, mise en service en 2022), Saint-Brieuc (62 éoliennes installées en 2023 avec une mise en service progressive en 2024) et Fécamp (71 éoliennes, 2024).
Le parc éolien français est le 4e parc éolien en Europe en termes de puissance, derrière ceux de l’Allemagne, de l’Espagne et du Royaume-Uni.
On est bien en dessous de l'objectif de 25 GW qui avait été fixé pour 2020 par le Grenelle de l'environnement, une barre qui n'était toujours pas atteinte à fin 2024.