Ronsard
ou la passion d'une Rose
Des nouveaux jardins en préparation pour l'automne 2011…!
Les jardins de roses de la demeure de Ronsard réalisés au milieu des années 1980 ont largement contribué à la renommée du Prieuré. Depuis 20 ans, de nouvelles connaissances historiques et archéologiques mais aussi l'état de dégradation des bâtiments engagent à mettre en œuvre une restructuration des jardins en accord avec l'identité du site. Des études sur l'œuvre de Ronsard et son attachement au prieuré ont permis d'envisager des liens plus étroits que la simple présence de roses entre sa poésie et le futur jardin.
Plan du site dont toute la partie en jaune, théâtre de récentes fouilles
et de travaux, n'est pas visitable; Ainsi, des neuf jardins de roses,
créations contemporaines inspirés des plans de jardins médiévaux
et Renaissance, seuls 5 d'entre eux sont autorisés à la visite.
Vestiges de l'église dont ne subsistent que
le chevet où la tombe de Pierre de Ronsard a été découverte,
les chapiteaux romans, l'arc gothique et une partie de croisillon.
Les statues de Cosme et Damien, Saints guérisseurs, veillent sur le tombeau de Ronsard
Bâtiment abritant le Réfectoire doté d’une chaire romane
Le jardin des velours avec sa pergola surmontée de glycines et de rosiers grimpants
"J'aime fort les jardins qui sentent le sauvage
J'aime le flot de l'eau qui gazouille au rivage".
Ronsard
Plaisir de l'ombre et des senteurs !
Du Cloître ne subsistent que les restes d'un puits elliptique, les soubassements
et les vestiges du lavabo utilisés par les chanoines pour leurs ablutions.
La remarquable chaire romane du Réfectoire
"La Rose, une fleur littéraire ô combien célébrée par Ronsard"
Le potager, à l'arrière du Réfectoire et de l'Hôtellerie, mêle plantes potagères,
aromatiques et médicinales mais aussi fruitiers et rosiers.
Pierre de Ronsard
Né en 1524 au manoir de La Possonnière, à Couture-sur-Loir en Vendômois, Pierre de Ronsard, après avoir été successivement page puis écuyer à la cour de François Iᵉʳ, embrasse la carrière des lettres. Agé de dix-neuf ans, il devient clerc et prétend alors à la commende de cures et prieurés assurant ainsi le financement de sa carrière. Ronsard peut alors se consacrer à la poésie. Après Les Odes en 1550, il acquiert la célébrité avec Les Amours (1552), destinées à Cassandre Salviati – muse dédicataire du célèbre «Mignonne allons voir si la rose ...» - et La Continuation des amours ou Les Amours de Marie (1555). Au même moment, il devient aux côtés de Joachim du Bellay, le chef de file des poètes de La Pléiade qui œuvrent pour la défense et l’enrichissement de la langue française.
Devenu poète officiel, il s’essaie tour à tour avec un égal bonheur aux poèmes épiques et parfois graves des Hymnes (1556), puis aux pamphlets politiques dans son Discours des misères de ce temps (1563) où il évoque le conflit religieux qui oppose catholiques et protestants.
En 1565, Ronsard reçoit du roi Charles IX la commende du Prieuré de Saint-Cosme. Le poète se voit rappeler la promesse faite d’écrire en vingt-quatre livres La Franciade (1572), vaste épopée nationale inspirée de L’Enéide de Virgile.
En 1578, les Sonnets à Hélène - adressés à Hélène de Surgères, fille d’honneur de Catherine de Médicis, et illustrés par le sonnet « Quand vous serez bien vieille au soir à la chandelle ... » - sont les derniers feux poétiques de la verve amoureuse ronsardienne.
Ronsard, auquel Henri III préfère le jeune Desportes, connaît une demi-disgrâce. Malade, il se retire et se partage entre ses prieurés du Vendômois et son cher prieuré tourangeau de Saint- Cosme. Là, soucieux de sa postérité, il travaille à la réédition de ses Œuvres et compose ses Derniers vers (1586).
Il s’éteint à Saint-Cosme le 27 décembre 1585 à l’âge de soixante-et-un ans. Selon ses dernières volontés, il est mis en terre dans l’église prieurale où ses restes reposent toujours. (Texte SMMD)
°°°0°°°
Demeure de Ronsard
37520 La Riche
Tel : 02 47 37 32 70
Fax : 02 47 37 25 20
demeureronsard@cg37.fr