Il me rappelle une chanson de mon enfance…
Papaver rhoeas
( Linnaeus, 1753 )
Plante annuelle de la Famille des Papaveraceae, originaire du Moyen-Orient et du Sud de la Méditerranée.
Tige très fine et velue de 20 à 60 cm de haut.
Feuillage : Feuilles sessiles et alternes, duveteuses à lobes étroits dentés et pointus.
Floraison : de mai à juillet, fleur composée de 4 pétales rouge vif, souvent avec la base noire.
Fruits : Capsules glabres dont chacune peuvent contenir jusqu'à 60.000 graines toxiques qui sont disséminées aisément par le vent ce qui explique pourquoi cette plante peut devenir envahissante.
Plantation : Semez les graines contenues dans les capsules sèches au début du printemps (avril) pour une floraison de mai à juillet.
Habitat : C'est une plante messicole qui pousse spontanément dans des sols secs, bien drainés, pauvres, caillouteux, souvent fraichement remués, exposés en plein soleil. Ses biotopes naturels sont donc les friches, les bords des chemins, dans les champs (de blé, mais pas seulement), et bien sûr dans les jardins.
- Ses belles pétales rouges sont utilisées en tisane efficace dit-on contre le mal de gorge.
- Les jeunes rosettes de feuilles peuvent entrer crues dans la composition de salades ou cuites dans une soupe ou une terrine végétale.
Préparation: 10 min – Pas de cuisson - Pour 4 personnes: Une petite laitue, quelques fleurs et deux poignées jeunes feuilles de valériane officinale , un petit oignon blanc, 3 ou 4 fleurs de coquelicots, une dizaine de jeunes fruits de coquelicot (ovaire vert et tendre, lorsque les pétales sont juste tombés)....[Lire la suite....]
• L'impressionniste Claude Monet avec son tableau "Les coquelicots à Argenteuil" (1873)
(Photo du tableau de Monet faite au Musée d'Orset à Paris en 2008)
• Le Chanteur Mouloudji sur des paroles de Raymond Asso et une musique de Claude Valéry (1951)
Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose!
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... faut être idiot!
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà:
Quand j't'aurai dit, tu comprendras!
La premièr' fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et sous le corsag' blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur:
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme!
Comme un p'tit coqu'licot.
C'est très curieux comm' tes yeux brillent
En te rapp'lant la jolie fille !
Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer... les coqu'licots !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son cœur,
Qu'à la plac' du baiser
Y avait comm' une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.
Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure
Ta p'tit' histoire, et je te jure
Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot
Ni cett' passion... des coqu'licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas !
Et le lend'main, quand j'lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag' blanc,
Juste à la plac' du cœur,
Y avait trois goutt's de sang
Qui faisaient comm' un' fleur :
Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
Un tout p'tit coqu'licot.